Baci faits maison: des chocolats super-terribles!
Ce sont des chocolats italiens « mythiques », inventés il y à presque un siècle chez Perugina et que - bon gré mal gré - je pense qu'ils soient gravés dans la mémoire d'au moins 3 générations d'italiens. Leur nom veut dire « baisers » (au singulier ça fait Bacio) et ils sont absolument délicieux.
Une forme irrégulière, une petite « bosse » qui suscite la curiosité de savoir qu'est que c'est, le tout enrobé de chocolat noir. On croque, et une farce de chocolat au lait et poudre de noisettes se dégage, on arrive finalement à croquer la « bosse » et une noisette entière marque le fameux goût typique de ces chocolats.
Mais en plus de leur goûts, la caractéristiques qui en a déterminé le succès depuis qu'ils ont été inventés (mise à part les campagnes publicitaires massives, of course ;-) c'est ce que l'on trouves quand on déballe le chocolat de son papier aluminium: une cartouche avec une phrase d'amour ou un proverbe d'un poète ou un écrivant célèbre (...mais aussi des mystérieux « anonymes »). Chaque chocolat cache une phrase différente, et quand on manges ces chocolats en compagnie le « rituel » dans lequel je pense que tout le monde soit tombé au moins une fois (ceci aussi bon gré mal gré ;-) c'est de lire à haute voix chacun sa phrase (...on ne sait pas si pour moquerie ou admiration envers la phrase trouvée, la frontière entre l'une ou l'autre attitude est éphémère... ;-).
Certains phrases sont sympathiques, certains banales (d'où quand quelqu'un s'exprime avec une évidence, parfois on lui dit « tu parle comme dans les baisers Perugina!!). Évidence ou sagesse que ce soit (et du bon marketing ;-), à la fin, avec un Bacio dans les mains, personne résiste à la curiosité de savoir quelle phrase ça lui est arrivée cette fois.
En Italie les Baci sont très populaires, on en trouves partout dans les commerces, ici en France, peut être qu'il y en a quelque part (?), mais à présent je n'ai jamais trouvé. Et alors, comme pour toutes les autres choses qui deviennent des raretés pour un(e) expatrié(e) comme moi, je rêvais de m'y mettre, et d'essayer d'en faire maison. Sans la recette originale bien sur, qui est sous copyright de Perugina.
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