Pâtes paysanne à l'ecrasé de chou-fleur et chapelure gratinée
Deux considérations m'ont donné envie de vous parler de cette recette:
1) cela fait un bon moment que je ne vous propose pas une recette de ma grand-mère;
2) le chou fleur va bientôt disparaître pour laisser la place aux légumes printaniers (même si à Paris le Printemps on l'a pas encore vu).
Alors avant qu'il le fasse, voici une belle recette de pâtes ou le chou-fleur est protagoniste.
Ma grand-mère l'appelait « Pasta alla Calabrese », comme si la recette venait de Calabre (la point de la botte) mais je ne sais ni de quel endroits exact de Calabre elle arrive, ni si vraiment elle arrive de là bas. Car ce nom pourrais très bien être une invention de ma grand-mère pour désigner une recette caractérisée par aux moins deux des choses typiques de la cuisine de l'extrême Sud d'Italie: une saveur marqué et la chapelure gratinée, saupoudrée comme s'il s'agissait de parmesan.
L'utilisation de cette dernière est une coutume surtout de la cuisine sicilienne, où on retrouve beaucoup de plat, aussi des poissons, saupoudrez ou panés avec de la chapelure gratinée.
J'imagine que cette tradition soit parti de Sicile, pour se répandre dans les régions voisine, comme la Calabre. Et c'est un vrais régal!
Les plats deviennent plus savoureux, avec une texture caractéristique et légèrement croustillante, que personnellement j'adore.
Ces « pâtes paysanne à l'ecrasé de chou-fleur et chapelure gratinée » en plus d'être très bonnes, représentent un autre bel exemple de cuisine « pauvre » et de créativité populaire, grâce à laquelle les ingrédients les plus communs - ceux toujours présents dans un foyer - étaient combinés tellement bien ensemble qui donnaient naissance à des plats à part entière, avec leur dignité, leur droit de figurer sur la table et des saveurs irrésistibles.
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