Avant tout... bon printemps à tous!
(latitude Paris on dirait pas trop.. mais un rayon de soleil tout timide vient d'apparaître.. pour pas me décevoir juste aujourd'hui :)
Après le nord voici une spécialité du sud d'Italie: les « Bocconotti chietini », anciennement typiques de Pâques.
Ils sont des petits gâteaux « buonissimi », une sorte de petites tourtes remplis avec une farce d'amandes, chocolat et sapa (moût cuit) (clique le lien pour en savoir plus) l'ingrédient clés qui donne à ces gâteaux leur goût caractéristique.
Cette farce est celle typique des bocconotti réalisés dans la province de Chieti, une ville des Abruzzes à 15 kilomètres de la mer Adriatique.
Ils ne se trouvent que dans cette province, déjà si on s'éloigne de quelque kilomètre on en trouve plus... ils sont une gourmandise vraiment spéciale!
Oui, à vrais dire j'ai mangé des gâteaux appelés « bocconotti » aussi aux Pouilles (« buonissimi » eux aussi), mais leur farce est différente (crème et griottes), ce sont donc des bocconotti différents de ceux dont je vais vous parler.
J'ai les « bocconotti chietini » dans la mémoire historique de mes papilles, car depuis petite je n'ai plus eu d'occasions pour en goûter, n'étant allée que rarement dans la province de Chieti.
Ma grand mère « n'osait » pas les préparer, ils avaient le « copyright » de la tante Esterina, la seule de la famille autorisée à les faire...

J'ai préparé ces crèmes comme souvenir de samedi dernier: une journée très sympathique, faite de sourires, soleil, papotage, connaissances, saveurs et découvertes en compagnie d'un groupe de bloggeuses/bloggeurs que j'avait vu pour la premier fois.
Il a été à l'occasion de la rencontre du 1 mars, organisée par Philo (vous trouvez le récap sur son blog).
La bande - de dimensions variables selon les différents arrivées et départ de la journée - était composée par: Philo, Hélène, Valérie, Nathalie, Marion, Mari, Vinciane, Valérie, les lectrices Christa et Karine (qui « n'a plus ka » commencer le blog qu'elle souhaite ouvrir ;-), Pierre, Sandra (et sa maman), Christelle (et sa soeur), Dorian, Diane, Déborah et Alex, Christine et Cess.
Les détails de la rencontre ont été très biens illustrés dans les récaps que vous trouvez dans leur blogs, vu que j'arrive en dernière à parler de cette journée.
Vers 12.00 heures j'ai rejoint le groupe (qui depuis 9 heures était en route pour dénicher ustensiles et gourmandises. Moi, je l'avoue, je n'ai pas réussi à me lever tôt car la veille j'avais fait la fête jusqu'à 2 heures du matin), pour déjeuner ensemble. Je les ai trouvés chez un traiteur italien (..signe du destin? ;-) et après nous sommes allés au réstaurant. De les premiers moments je me suis sentie très à l'aise avec ces personnes, toutes sympathiques, avec lesquelles la journée a été très agreable.
Comme reporter et acheteuse j'ai été un peu nulle: la seule fois où j'ai sorti mon appareil photo c'était à table, en attendant mon entrée, car après, au lieu de prendre des photos j'ai bavardé tout le temps!

Lors de la publication des mini-croquettes de riz, j'avais cité rapidement les suppli' (dont les mini-croquettes sont une variante). Fascinés par cette citation, quelques curieux m'a demandé d'en savoir plus sur cette délice romaine.
Et alors, j'y vais! Je ne peux pas manquer de satisfaire cette curiosité :)

Les suppli' (avec l'accent sur le « i » que je n'ai pas sur mon clavier) sont typiques de Rome, ils sont servis comme « antipasto » dans les « pizzerie », avant de manger une pizza au feu de bois, mais ils représentent aussi l'un des casse croûte plus typiques de la capitale (et, je l'avoue, mon préféré).

Le nom suppli' semblerait dériver du français « surprise « ,celle que l'on trouves à l'intérieur de la boule de riz: un bout de mozzarella filante! Et plus elle file, plus le suppli' est réussi.
C'est pour cela qu'à Rome on les appelle « suppli' al telefono » (au telephone) car (oui... il faut penser à une époque où les téléphones étaient encore doté du fil ;-) si l'on coupe le suppli à moitié, on pourrait en mettre une extrémité à coté d'un oreille, l'autre à coté de la bouche qu'elles resteront reliées par le « fil » de mozzarella et l'on pourrait très bien téléphoner avec! (...quelle fantaisie ces romains, hein?).